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La Sleeve de Nadou - Que du Bonheur -
30 janvier 2017

Qu'est qu'un collage en Art-thérapie?

 

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Article extrait du Magazine - Psychologies -

 

Collages: des petits papiers pour recoller sa vie

 

Images découpées dans les magazines, photos, morceaux de tissus :

 

les collages sont à la fois des créations artistiques et les miroirs de nos états d’âme.

 

Ils peuvent aussi être des alliés pour nous soutenir dans la traversée des moments difficiles.

 

Quatre “colleuses” se racontent en commentant leur composition.

Pascale Senk

 

                     

 

Des collages miroirs

Pour certains, ils évoquent un hobby d’adolescent.

Pour d’autres, les créations raffinées de Christian Lacroix, Peter Beard ou Max Ernst, quelques-uns des

nombreux artistes qui s’y sont adonnés.

 

En réalité, les collages sont tout cela, et bien plus encore.

Utilisés depuis longtemps en art-thérapie ou dans les services psychiatriques, ils s’imposent partout

et accompagnent la vogue des journaux intimes et carnets de voyages.

 

Dans la formation, le coaching individuel, les séminaires en entreprise, etc., on "colle".

 

Là où l’on se cherche, là où l’on veut comprendre ses désirs cachés, exprimer ses difficultés

relationnelles, on "colle".

 

On s’en sert également en complément d’une thérapie : 

 

ainsi, qui se lance dans des séances de rêve éveillé ou de "dialogue intérieur" peut se voir proposer

par son psy quelques exercices de ce type à faire à la maison, dans le but d’approfondir une découverte

sur soi ou d’aller plus loin dans son histoire.

 

Les collages sont à la fois des miroirs de nos états d’âme et de formidables supports pour les exprimer. 

 

           « Ils nous donnent à voir une représentation de qui nous sommes à un moment donné », 

 

résume Luc Favard, "colleur" depuis plus de douze ans, féru de psychologie transpersonnelle, et

passionné par les recherches de Jung.

 

Cet artiste – « et non psychothérapeute », précise-t-il – vient de mettre en place un atelier ouvert

à tous.

 

Dans l’ambiance calme et chaleureuse d’une ancienne serrurerie de Saint-Mandé (Val-de-Marne), sur

fond musical subtil, dans une odeur de colle, avec partout des piles de magazines et revues en papier

glacé, il a créé les conditions pour que chacun puisse plonger en soi et faire naître une production

singulière.

Une atmosphère ludique, concentrée, d’où émergent des moments de doute et d’hésitation,

parfois des élans de joie face à l’œuvre personnelle qui s’accomplit.

 

« Beaucoup de participants sont profs ou travaillent dans la relation d’aide.

Ils sont en recherche », commente Luc Favard.

 

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Par exemple Irène, 32 ans, qui, depuis des années, découpait dans les magazines les images qui la

touchaient sans savoir qu’en faire : « Je ne pensais pas être capable d’arriver à ça ! » s’exclame-t-elle

en terminant son collage.

 

Ou Angèle, 54 ans (voir son témoignage plus bas), qui fait des compositions pour les offrir au moment

des naissances, des mariages…

 

Luc Favard relance la réflexion des participants, commente le choix des couleurs,

la structure qui se dessine. Jamais il n’interprète.

 

Chacun peut ainsi s’approprier ses propres découvertes, laisser reposer les

messages qu’il croit lire sur sa planche, un travail intérieur de prise de

conscience se fait de toute façon.

 

S’il n’est pas vraiment un art, le collage s’en rapproche quand il 

 

                           « rend visible ce qui était de l’ordre de l’invisible »

 

 selon la définition du peintre Paul Klee :

 

                           « Regarder un collage nécessite de prendre du recul

                                       – de haut, et de tous les côtés –

                            afin de se laisser décrypter… comme la vie. »

 

Les vrais adeptes l’utilisent de façon quasi "hygiénique" :

« J’en ai toujours un en cours sur ma table

de travail, avoue Luc Favard. Et si je n’en fais pas pendant quelque temps, je me sens

mal dans ma

peau. » Outil thérapeutique, loisir réparateur ou démarche artistique ? Peu importe,

puisque dans

tous les cas, il apporte.

 

TÉMOIGNAGES

 

Pascale, 42 ans, antiquaire


Revenir à l’essentiel


« Je me suis inscrite à un atelier de deux jours.

Quand je suis arrivée, je me sentais déchirée entre plusieurs dimensions de ma vie :

 

       avoir du temps pour moi, pour mon fils, mon travail, mon couple, ma famille…

 

En commençant à découper des images, je me suis demandé :

 

                   “Que dois-je faire passer en premier ?”

 

Bizarrement, je ne découpais que des photos rouges ou vertes… Je m’apprêtais à faire

deux tas, quand j’ai réalisé que la chambre à coucher que je partage avec mon compagnon est décorée

en rouge et vert.

 

J’ai eu un déclic.

 

              Mon couple, notre histoire d’amour, tout le chemin parcouru ensemble…

 

Je me suis rappelé que, cette année, nous fêtions nos dix ans de mariage et que nous n’avions

rien prévu pour le célébrer.

 

                          Afficher l'image d'origine                            

 

J’ai commencé à disposer les photos en y pensant.

Peu à peu, l’idée que ce collage pouvait s’apparenter à un autel, une façon pour moi de

célébrer ce lien, s’est imposée.

 

J’ai ajouté des photos :

du jour de notre mariage, de notre petit garçon déguisé en Africain, de bâtons

d’encens…

Puis, j’ai collé des cœurs en strass rouge.

 

Tout en réalisant cette planche, je sentais monter en moi la profondeur de mes sentiments.

 

                             L’essentiel m’était rappelé. » 

 

Fatima, 47 ans, infirmière


Traverser un deuil

 
                        « C’est un collage de colère.

 

Il y a quelques années, j’ai perdu mon frère aîné que j’aimais beaucoup.

 

Il est mort d’un infarctus, soudainement.

Je me suis retrouvée en état de choc…

 

Il m’a fallu du temps pour que je me remette à faire des collages, une activité que j’avais

pratiquée en complément d’une thérapie et qui m’apportait beaucoup jusque-là.

 

Cela impliquait pour moi de “descendre” dans des zones très douloureuses, j’appréhendais.

 

Puis, petit à petit, j’ai recommencé.

 

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Le collage m’a aidée à comprendre que la traversée du deuil n’est pas linéaire :

 

                  on passe de la colère au chagrin en quelques jours.

 

Ça désoriente beaucoup.

 

J’ai construit celui-ci avec des images d’écartèlement, de déchirure.

 

Je me sentais comme la fille par terre, en bas à gauche, sous la patte d’un cheval.

J’étais écartelée entre la nécessité de continuer à vivre et l’envie de mourir pour

rejoindre mon frère.

 

                                “Comment vais-je faire ?”

 

se lamente la femme en blanc.

 

Mais dans un coin, on aperçoit la lueur rassurante de la bougie, et il y a ce visage

penché de profil…

 

Je pense qu’il représente la “colleuse”, cette part qui prend du recul pour regarder

ce qui se passe en soi.

C’est en cela que la série de collages que j’ai réalisée pendant ces mois de deuil m’a

aidée :

 

        j’ai pu traverser mes émotions sans me laisser submerger par elles. »

 

Angèle, 54 ans, éducatrice


Guérir d’une tragédie familiale


« J’ai vécu toute mon enfance avec

 

     les fantômes de six oncles et tantes morts en camp de concentration.

 

Mes parents étaient très dépressifs, et moi, j’avais l’impression de ne pas pouvoir dire

cette souffrance.

 

J’ai découvert le collage dans le cadre d’une formation professionnelle.

 

Peu à peu, les images que je découpais ont remplacé les mots qui ne me venaient pas.

J’ai réalisé des collages qui ne

 

                      “parlaient“ que de la Shoah

 

et j’ai eu besoin d’agir, de savoir.

 

J’ai entamé un gros travail de recherche sur la déportation juive à Champigny-sur-Marne,

d’où était partie ma famille.

 

Puis, en août dernier, j’ai réalisé ce collage.                                        

 

                              Je l’ai intitulé “Ici et là-bas”.

 

Il marque la séparation entre moi, qui suis de l’autre côté, en bas, et eux, qui sont partis

dans le camp, représentés en haut.

J’y ai placé de l’espoir, de la vie, avec un petit peu d’herbe verte en bas à gauche.

Les rails symbolisent aussi cette distance entre nous. L’homme sans visage m’évoque l’idée de ne plus

être envahie par tous ces morts…

J’ai pu, grâce à ce travail, laisser partir ces fantômes vers leur destin.

           

           Je suis sortie de la fusion et de la confusion avec les autres générations. »

 

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Ann, 51 ans, art-thérapeute


Donner forme à ses désirs


« J’utilise ce collage comme une planche de “travail”, il me rappelle tout ce que je veux voir arriver

dans ma vie.

Je l’ai accroché dans ma penderie : dès que j’ouvre la porte, je le regarde et “j’absorbe”

ce qu’il contient.

 

 

Il y a vingt ans, j’ai lu le livre de Shakti Gawain, Techniques de visualisation créatrice

(J’ai lu, 2001). dans lequel elle suggère de faire sa “carte au trésor”, une composition contenant tous

nos rêves secrets…

 

Beaucoup d’événements que j’avais imaginés se sont accomplis.

J’ai même découvert le sens de certaines images auxquelles je n’en donnais a priori pas. Ainsi, à la

veille d’un voyage, j’ai collé une photo de deux mains jointes.

 

Quelques semaines plus tard, je commençais une histoire d’amour avec un magnétiseur qui guérissait

justement avec ses mains.

En haut à droite, j’ai écrit en suédois, ma langue natale :

 

                            “Enfin, j’ai du succès”,

 

et je me suis représentée dans un atelier ouvert sur un jardin, car je cherchais un lieu

comme ça pour travailler ma peinture.

 

Il y a quelques semaines, j’ai eu une proposition pour partager un local. La pièce donne sur une petite

cour.

Je crois que, une fois de plus, ce dont j’ai rêvé est en train de se manifester. »

 

A FAIRE SEUL(E)

POUR RÉALISER VOTRE COLLAGE

 

- Réunissez les fournitures dont vous aurez besoin:

 

feuilles de papier épais, ciseaux, cutter, colle, pastilles amovibles (Patafix), piles de journaux,

magazines, photos personnelles, cartes postales, etc.

 

- Prévoyez un long moment de disponibilité totale (au moins deux heures).
Favorisez calme mental et état de relaxation, et feuilletez des magazines en découpant sans

réfléchir les images, les photos et les mots qui vous touchent.

 

- Disposez les éléments découpés sur une feuille. Commencez par les fixer avec les pastilles

amovibles. Puis, lorsque vous êtes sûr de votre choix, collez-les. Vous sentirez intérieurement

lorsque votre collage sera terminé… Si, à un moment, vous êtes bloqué dans votre inspiration,

laissez-le reposer. Vous trouverez souvent l’image qui vous manque dans les jours qui suivent.

 

- Datez votre collage. Vous pouvez le montrer et parler avec des proches de ce qu’il vous évoque,

ou écrire vos impressions.

 

 

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Source de la photo: art-therapie-lille.com             

 

                     

        

Source de la photo:  arttherapiedynamique.blogspot.com 

 

                    Afficher l'image d'origine                                      

Source de la photo: elotusepanoui.fr

 

                    Art Therapy Ideas - brilliant & all you need is paper or a journal & some crayons! Great for Mindfulness too!!

 

Source de la photo: https://fr.pinterest.com/kity0312/art-th%C3%A9rapie/

 

 

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                                                Carte CNV Belge:  

 

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Commentaires
K
il ya un remède pour le VIH, j'ai été guéri avec la phytothérapie, j'ai été diagnostiqué le 17 avril 2012 et j'ai découvert que je suis séropositif. J'ai eu peur parce qu'il n'y a pas de remède contre le VIH/SIDA, mais aujourd'hui, certaines personnes ne croient toujours pas qu'il existe un remède contre le VIH, il ne peut être guéri que par les racines et les herbes africaines, et<br /> <br /> notre médecin est ici aux États-Unis peu d'entre eux savent sur la phytothérapie africaine peut guérir Vih, mais ils choisissent de le cacher de nous juste pour faire une vente de DRUGS ARV. J'ai fait une recherche en ligne trouver un moyen de se débarrasser de ma maladie, j'ai vu un commentaire sur un médecin à base de plantes sur le nom Internet Dr Mohammed qui a guéri plusieurs maladies avec sa puissante phytothérapie, je l'ai contacté sur whats-app, bavarder avec lui expliquer mon auto pour lui. Il a dit qu'il peut guérir le vih parfaitement bien, il m'a donné sa demande que je lui envoie. dans les 5 jours, il m'a envoyé la phytothérapie par ups service de livraison de messagerie et m'a dit comment prendre le médicament pendant 3 semaines pour obtenir guéri, je l'ai fait pendant 3 semaines, en ce 3 semaines, je remarque un très grand changement dans ma santé et j'ai encore quelque chose de grand qui s'est passé alors je suis allé pour confirmer mon résultat, il était absolument negative.The médecin qui encore une fois j'étais séropositif me demandait comment négatif j'étais, ce qu'il a pris pour obtenir un remède et ai-je obtenu ce médicament de et comment ai-je me débarrasser de lui, je lui ai dit toutes les choses sur la phytothérapie que me guérit. Imaginez médecin me disant de ne pas laisser quelqu'un savoir à ce sujet, je n'ai pas été choqué si je savais qu'ils connaissaient la cure à base de plantes, mais a choisi de le cacher dans d'autres pour faire des ventes sur ARV DRUGS. Ne soyez pas laissé si vous avez besoin si vous lisez ce contact avec le Dr Mohammed sur herbalcure12@gmail.com ou whapsapp / appel (23490360363397) . Il peut également guérir beaucoup de cette maladie et le virus de toutes sortes, HERPES, SLA, CANCER, LUPUS, HEPATITIS, HPV. ans beaucoup plus longtemps, contactez-le
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La Sleeve de Nadou - Que du Bonheur -
  • Comment vous parler d'une décision qui a pris tant d'années avant d'être prise! Sans tabous, ni retenues aucunes, je vous emmène sur le chemin de ma Sleeve qui a eu lieu le 05/12/2016. Oui, mais! allez-vous me dire! C'est si récent! Qu'en dire! Suivez-moi
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