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La Sleeve de Nadou - Que du Bonheur -
9 janvier 2017

Santé - Fuir les produits alimentaires industriels

 

323 aliments à éviter dont 107, certains « bio » ou sans gluten, à bannir

 

 

le bon choix au supermarche

 

Bon on va faire léger aujourd’hui – je vais ouvrir vers d’autres sujets .

Alors ça c’est pas mal du tout , des journalistes ont analysés pas moins de 800 aliments dont certains qui sont bio ou sans gluten, et en sortent une liste de 323 à éviter, dont 107 à bannir. 

(Relaxnews) – 800 aliments vendus au supermarché ont été passés au peigne fin par 8 journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr. Répertoriés dans une nouvelle édition du guide « faire le bon choix au supermarché » à paraître le 7 avril, ils ont établi une liste de 323 à éviter, dont 107 à bannir. En cause : leur teneurs en additifs et matières premières de mauvaise qualité.

Les révélations du nouveau guide tordent le cou aux idées reçus : le Bio ne signifie pas toujours sain, les yaourts aux fruits sont à fuir, une seule marque de pâtes sans gluten est acceptable, tous les desserts au soja renferme un additif à éviter. Seuls trois muesli sortent du lot. Sans oublier les produits sans gluten qui souvent présentent un index glycémique très élévé.

 

107 produits à éviter, 47 additifs à bannir

 

Cette année, les auteurs ont trouvé 107 aliments infréquentables qui contiennent un mélange d’additifs potentiellement toxiques (colorants, émulsifiants, conservateurs), des graisses déséquilibrées, du sirop de glucose comme premier ingrédient, du sucre ajouté inutile, des « extraits », des poudres d’ingrédients à la place des ingrédients entiers (lait, œuf, etc.) ou encore trop d’eau ou de sel…

Certains produits cumulent les inconvénients.

Le guide dresse la liste de 47 additifs potentiellement dangereux qui sont d’habitude mentionnés par le code E suivi de 3 chiffres.

De quoi nous faire regarder les étiquettes plutôt deux fois qu’une, car les fabricants font de moins en moins figurer ces codes sur les paquets. Par exemple, le E1403 devient amidon modifié et le E621 le glutamate monosodique.

Parmi les produits visés, les yaourts de la marque Taillefine allégés en graisses, mais « bourrés d’additifs inutiles », les bâtonnets de crabe qui contiennent plus de sucres que de protéines, les en-cas lactés Danio de Danone très riche en sucres. Selon le guide, l’huile isio4 est par exemple bien meilleure pour la santé que Fruit d’Or oméga 3 et 6, le jambon sec d’Auvergne est deux fois moins salé que le jambon d’Aoste.

Attention aux faux-amis, catalogués comme « sains »

En tête des pièges marketing, certaines salades-repas dont les pasta box qui contiennent 15 additifs, pour moins de 20% de légumes. Certains mélanges de légumes en conserve ou surgelés relèvent eux aussi plus de la chimie que du travail du maraîcher. « Sans oublier les soupes en briques qui contiennent plus d’eau, de stabilisants, d’épaississants et d’arômes que de légumes », note le guide. Et au rayon sans gluten, comme au rayon bio, « on trouve de véritables bombes glycémiantes » selon les auteurs, comme les galettes de riz au chocolat noir de Gerblé. Gare aussi aus propositions étonnantes comme le jambon sans gluten alors que la charcuterie ne contient pas de céréales.

Même constat pour les produits annoncés comme allégés, pour remplacer les graisses souvent retirées de ces produits, de multiples additifs s’invitent dans les plats industriels

« comme des amidons qui donnent de la consistance aux produits mais sont parfois encore moins bons pour ligne que les graisses qu’ils remplacent ».


Les règles d’or pour choisir ses produits

– Scruter l’étiquette pour vérifier si le produit est fabriqué avec des ingrédients « naturels » (farine plutôt qu’amidon modifié, œufs plutôt que jaunes ou blancs d’œuf en poudre, lait entier plutôt que lait en poudre ou protéines de lait, sucre plutôt que sirop de glucose, etc.)

– La liste d’ingrédients doit être courte (le moins de colorants, d’arômes, de stabilisants, de gélifiants…)

– Le moins de sucre ajouté possible (saccharose, glucose, fructose, sucre inverti, sirop de glucose-fructose…)

– Celui dont les graisses sont de meilleure qualité : olive ou colza de préférence

– Le moins de calories

– Le plus de fibres (céréales complètes plutôt que raffinées, teneur en fruits ou en légumes plus élevée)

– Celui qui ne renferme pas les additifs que vous voulez éviter (la liste complète est dans le guide).

 

Pour en savoir plus :

 

                             « Le bon choix au supermarché »,

 

                               Éditions Thierry Souccar, 16 euros

 


                                      L’éditeur gardois Thierry Souccar

                                 

                          “Le bon choix au supermarché”

 

 est un guide pour s’y retrouver dans les rayons des grandes surfaces…

Nous avons publié ce guide la première fois il y a sept ans.

Depuis, on réitère régulièrement ce travail de fourmi, rayon par rayon.

Les produits changent, les formulations aussi, il y a de nouvelles marques…

On ne peut pas prendre tous les aliments de supermarché, on ne retient que les plus emblématiques, les plus consommés.

On regarde comment le produit est fait, sa composition, et si on a des doutes, on contacte les fabricants pour leur demander des précisions…

 

On n’hésite pas à goûter.

 

On s’appuie sur des critères validés scientifiquement, mais on fait nos propres “fiches” produit, avec nos critères.

Ce n’est pas toujours évident.

On fait de la pédagogie, il faut aider les gens à faire leurs courses.

Ce qui ressort, c’est qu’il faut se méfier des produits transformés, même de ceux qui sont réputés les plus vertueux…

 

Il faut lire les étiquettes, il ne faut pas se fier à une marque.

 

Même si des marques ont fait le ménage dans leurs produits, on trouve toujours des vilains petits canards, parfois dans la même gamme de la même marque.

C’est assez surprenant…

 

Enfin, même le “bio” ou le “sans gluten” ne sont pas des gages de grande qualité.

 

Vous êtes très critique avec le “sans gluten”…

 

Il y a vraiment des cochonneries…

Je citerai le pain brioché du leader du marché, Schar, c’est vertigineux !

 

Le premier ingrédient, c’est de l’eau, puis il y a de l’amidon de maïs, de la farine de riz qui est très glycémiante, du sucre, du lait en poudre dont on se demande ce qu’il fait là-dedans, des additifs qui viennent perturber la flore intestinale, des épaississants, un acidifiant, des émulsifiants… on est très loin du pain.

Le produit a pourtant la caution rassurante de l’Association française des intolérants au gluten.

 

C’est trompeur, ce logo n’est pas un gage de qualité, beaucoup de gens se laissent prendre.

Et si vous deviez citer un produit vertueux ?

 

La soupe bien-être bio Giraudet, elle ressemble à ce que l’on fait chez soi.

 

 

                                              

 

 

Vous épinglez 107 produits. Quels sont les plus emblématiques ?

 

Les corn-flakes Kellog’s, ce n’est quand même pas extraordinaire…

 

                        Afficher l'image d'origine            

 

 

Même chose pour le Spécial K qu’on a épinglé, car ça revient à consommer du sucre.

 

                         Afficher l'image d'origine  

 

On épingle aussi des produits peu sucrés et peu gras, que les gens pensent “bons” car ils correspondent aux messages santé qui sont martelés.

Mais certains sont bourrés d’amidon, très rapidement digéré, qui va faire le même effet que le sucre dans le sang.

Autre produit très grand public, les yaourts aux fruits.

Vous mettez en garde…

Pour que le yaourt tienne dans le temps, il y a des additifs.

Quand il y a des morceaux de fruits, c’est pire : c’est là où il y a le plus d’additifs.

 

Le “panier” de Yoplait est en cela un classique.

 

                         Afficher l'image d'origine 

 

C’est un produit qui marche fort, mais il y a des conservateurs, des épaississants, des colorants.

Il vaut mieux prendre un petit-suisse ou un fromage blanc, un yaourt nature, et mettre un peu de miel ou de confiture qu’acheter un yaourt aux fruits.

La règle absolue à retenir, c’est plus c’est simple, mieux c’est.

 

Le cassoulet William Saurin est aussi sur la sellette…

 

                   Afficher l'image d'origine

 

Le cassoulet en soi, ce n’est pas un mauvais choix : les haricots, la graisse d’oie ou de canard, la saucisse…

Mais les industriels vont bien au-delà avec une flopée d’additifs et de sucres ajoutés.

Ce n’est pas un bon choix non plus.

Il y a trop d’additifs.

On est loin du cassoulet qu’on peut faire chez soi.

Trop d’additifs, c’est le principal reproche aux produits que vous épinglez ?

Oui, on met en garde contre l’excès d’additifs, mais aussi la mauvaise qualité des matières premières, car pour faire des économies, on va prendre des produits de mauvaise qualité, des farines, des graisses de mauvaise qualité…

 

L’huile de tournesol, par exemple, n’est absolument pas adaptée à la physiologie humaine.

 

                  Afficher l'image d'origine

 

On met enfin en garde contre toute une gamme de sucres aux différentes appellations, tout ce qui est sirop de glucose, de fructose, amidon, maltodextrine, fécule de ceci ou de cela… personne ne cuisine comme ça.

 

Quel est l’impact de ces additifs sur la santé ?

 

Si c’est occasionnel, c’est assez anodin.

Si c’est régulier, toutes les études de cohorte montrent l’impact sur les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires…

Il faut aussi parler des émulsifiants qui perturbent la flore intestinale, un chef d’orchestre du corps.

Et des phosphates, présents dans tous les aliments industriels, mis en cause dans les maladies cardiovasculaires et les cancers. 

 

Sans faire peur aux gens, on alerte.

 

Mais beaucoup de chercheurs demandent l’interdiction de ces additifs.

 

Que conseillez-vous aux consommateurs ?

On ne peut pas tout retenir.

Il faut se faire une fiche pour faire ses courses, avec une liste type car on achète toujours les mêmes produits.

 

Vous donnez des noms de marques et de produits. 

 

Comment réagissent les fabricants ?

On n’a jamais eu de procès, pas de lettre, c’est l’omerta, le silence total.

On fait notre travail d’information, et on constate que quand on égratigne un produit, il y a souvent un changement de formulation dans les mois qui suivent.

 

Article extrait du

 

                          BLOG DE LA RESISTANCE

 

https://resistanceauthentique.net/2016/04/07/323-aliments-a-eviter-dont-107-certains-bio-ou-sans-gluten-a-bannir/

 

 

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Commentaires
C
Bonjour Nadou, <br /> <br /> <br /> <br /> Permettez-nous d’apporter quelques précisions à votre article ! <br /> <br /> <br /> <br /> L’amidon est la forme de stockage de l’énergie pour la grande majorité du monde végétal. On le trouve à l’état naturel dans le blé, le maïs, la pomme de terre ou le pois principalement.<br /> <br /> <br /> <br /> L’amidonnerie française utilise des matières premières agricoles conventionnelles et donc non OGM ! <br /> <br /> <br /> <br /> L’amidon appartient à la famille des glucides qui ont tous un apport calorique de 4 kcal/g. L’amidon est qualifié de glucide complexe. <br /> <br /> Plusieurs études ont démontré l’importance de la consommation d’amidon pour l’évolution humaine (1). Contributeur d’énergie, il répond aux besoins de l’organisme (cerveau, globules rouges, développement du fœtus).<br /> <br /> <br /> <br /> Les nutritionnistes s’accordent à dire que les glucides doivent représenter une part importante de notre alimentation. Ainsi le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande de favoriser la consommation d’aliments source d’amidon (généralement des féculents) afin qu’ils contribuent à plus de 50 % des apports énergétiques journaliers. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour finir, les amidons peuvent être modifiés physiquement, chimiquement ou grâce à des enzymes afin de bénéficier de tous les avantages des amidons pour certaines recettes alimentaires. Cette pratique préserve les qualités des amidons, par exemple pour lier les sauces même froides, empêcher la congélation d’altérer la texture de l’aliment ou pour préserver le moelleux de la recette lorsque le plat cuisiné nécessite d’être chauffé.<br /> <br /> <br /> <br /> Centre d’information de l’amidon<br /> <br /> Pour en savoir plus : http://leschampsdelamidon.fr/<br /> <br /> <br /> <br /> Source : <br /> <br /> (1) Hardy et al., 2015. The importance of dietary carbohydrate in human evolution.
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La Sleeve de Nadou - Que du Bonheur -
  • Comment vous parler d'une décision qui a pris tant d'années avant d'être prise! Sans tabous, ni retenues aucunes, je vous emmène sur le chemin de ma Sleeve qui a eu lieu le 05/12/2016. Oui, mais! allez-vous me dire! C'est si récent! Qu'en dire! Suivez-moi
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